La 54e édition du TOP500, le classement des 500 superordinateurs les plus rapides du monde, vient de paraître.
Basé sur le banc d’essai High Performance LinPack (HPL), la performance cumulée de ces systèmes passe à 1,65 exaflops.
Les dix premiers superordinateurs sont les mêmes qu’en juin 2019.
Summit (148,6 pétaflops) et Sierra (94,6 pétaflops) sont fabriqués par IBM, intègrent des processeurs Power9 et des accélérateurs GPU Tesla V100 de NVIDIA.
Ils sont suivis de près par deux superordinateurs chinois : Sunway TaihuLight (93,0 pétaflops) et Tianhe Milky Way-2A (61,4 pétaflops).
Le numéro 5 est Frontera un système Dell C6420 (23,5 pétaflops) n’incorporant que des processeurs Intel Xeon Platinum, suivi de Piz Daint, un superordinateur Cray XC50 installé au Centre national suisse de supercalulateurs, et le plus puissant en Europe avec 21,2 pétaflops.
Le nouvel entrant le plus puissant avec 8,0 pétaflops est AiMOS, à baser de processeurs Power9 et de processeurs graphiques NVIDIA V100.
La Chine renforce sa dominance du nombre de superordinateurs, avec 227, soit 6 de plus qu’il y a six mois, alors que les États-Unis sont proches de leur plus bas avec 118 systèmes. Ils sont suivis par le Japon avec 29 systèmes dans le classement, la France avec 18, l’Allemagne avec 16, les Pays Bas avec 15, l’Irlande avec 14 et le Royaume-Uni avec 11 superordinateurs.
Toutefois, sur la base des performances cumulées, les États-Unis dominent le classement avec 37,8 % du total, suivi par la Chine avec 31,9 %. Mais l’écart entre les deux nations ne cesse de réduire.
Si Intel domine complètement les processeurs, avec 470 des 500 systèmes les intégrant, les systèmes accélérés par GPU sont toujours plus nombreux, et sur 136 de ces 145 systèmes, les GPU sont fabriqués par NVIDIA.