Firefox remercie un quart de sa main-d’œuvre

Mitchell Baker, CEO de Mozilla Corp, annonce la suppression de 250 emplois, soit un quart de son effectif.

La principale raison de ce remaniement serait l’impact très négatif de la crise covid-19 pour l’éditeur de Firefox, et l’hypothèse d’une cure d’amaigrissement aurait été présentée aux employés au printemps.

Le premier nouvel objectif de l’organisation serait de devenir une organisation internet de classe mondiale, moderne, avec plusieurs produits. Ce dernier point ne semble pas si simple : chaque fois que Mozilla s’est essayée à plusieurs produits, l’organisation a fini par les abandonner pour se concentrer à nouveau sur son navigateur web.

Le cinquième aussi est critique : abandonner l’unique modèle d’affaires du gratuit (i.e. vente du moteur de recherche par défaut à Google, Baidu et Yandex) pour explorer « une palette de diverses opportunités d’affaires. »

Afin de devenir plus agile, Mozilla va développer une nouvelle organisation en dehors de Firefox, afin de développer de nouvelles sources de revenus et de publier plus rapidement.

La réputation de Mozilla n’est-elle pas pourtant entièrement basée sur la confiance des internautes dans Firefox ? Va-t-elle se reporter sur des produits qui nient explicitement leur filiation ?