Le Wall Street Journal affirme que Intel explore la possibilité d’acquérir son rival GlobalFoundries pour 30 milliards de dollars (25,4 milliards d’euros), afin d’accélérer son ambition de produire des puces électroniques pour des tiers.
GlobalFoundries détiendrait 7 % de parts de marché de la fonderie d’après TrendForce.
Mubadala Investment, le fonds d’investissement d’Abou Dabi, propriétaire de GlobalFoundries, prévoyait une introduction en Bourse de sa filiale.
Un problème potentiel est que AMD est toujours client de GlobalFoundries. Toutefois, toutes les puces avancées de AMD sont produites par TSMC.
En effet, GlobalFoundries a abandonné, depuis l’échec de sa technologie 7LP, la course aux procédés de fabrication les plus avancés, pour tenter de se créer une niche dans les puces spécialisées.
Il s’agirait du plus gros investissement de Intel à ce jour, après l’acquisition d’Altera en 2015 pour 16,7 milliards de dollars.
Son patron, Pat Gelsinger, a promis d’investir plus de 20 milliards de dollars pour étendre les capacités de production du fondeur aux États-Unis, et il s’est déjà promené dans toute l’Europe pour chasser les subventions et autres avantages pour une éventuelle nouvelle usine dans l’Union européenne.
Une telle transaction ne nous semble pas très logique : avec GlobalFoundries, Intel ne résoudrait pas son problème numéro un : son retard sur les procédés de fabrication de TSMC et Samsung, alors que son avance dans ce domaines pendant plus de 50 ans lui avait permis de dominer le marché des processeurs et des semi-conducteurs, et d’exiger des marges très élevées. Autant investir dans des usines de pointe.