Les réseaux 5G pourraient être moins écologiques que les réseaux 4G

L’efficience énergétique des réseaux mobiles progresse à chaque génération, d’après les études classiques généralement commanditées par des parties prenantes.

Une affirmation remise en cause partiellement par une étude du Centre for Research into Energy Demand Solutions (CREDS, Centre de recherche sur les solutions en demande d’énergie) de l’université d’Oxford, sur l’énergie utilisée par la 5G.

Elle reproche aux documents vantant les aspects écologiques de la 5G et des futurs réseaux de ne se baser que sur des évaluations à petite échelle d’une seule technologie à la fois ; qu’on ne trouve aucune étude à jour, accessible au public et dans des revues scientifiques, sur la consommation énergétique d’un réseau 5G dans son ensemble ; que la consommation énergétique indirecte et l’énergie nécessaire à la fabrication, l’installation et la maintenance des réseaux sont systématiquement sous-évaluées, voire ignorées.

Enfin, elle met en évidence que les changements de comportements liés à la 5G risquent d’augmenter la consommation d’énergie totale de cette technologie : la consommation de données augmente encore plus vite que celle de l’efficience énergétique, car les vitesses de transfert de données sont plus élevées, et le coût du transfert diminue.

D’après l’équipementier Ericsson, le trafic mobile global mensuel s’élevait à 80 exaoctets en 2021, et attendra 370 exaoctets fin 2027.