La première voiture sans conducteur entièrement conçue par Google

Google travaille depuis des années sur le projet de voiture sans conducteur.

En 2005, Sebastian Thrun, directeur Stanford Artificial Intelligence Laboratory, remportait avec son équipe le DARPA Grand Challenge, une compétition de véhicules autonomes et sans pilote, organisée par la Defense Advanced Research Projects Agency (agence américaine responsable des projets en recherche avancée pour la Défense).

Il rejoignait plus tard Google où il co-inventa Google Street View et dirigea les premiers efforts de la google Car, en 2009, qui fut rendu public, en 2010. Le système était installé dans plusieurs voitures: Toyota Prius, Audi TT et Lexus RX-450h.

Depuis, les voitures ont parcouru plus d’un million de kilomètres sans accident de leur faute, bien qu’on leur soit rentré dedans plusieurs fois. Et deux personnes sont toujours dans les voitures pour éviter les incidents si nécessaire.

D’après l’ingénieur logiciel en chef Dmitri Dolgov, la voiture doit toujours conduire beaucoup plus pour découvrir de nouvelles situations.

Elle doit améliorer ses capteurs, ses lasers et ses GPS qui ont toujours du mal avec la pluie, et encore plus avec le froid.

Aujourd’hui dirigée par Chris Urmson, l’équipe présente pour la première fois une voiture entièrement conçue par Google. Elle ne contient ni volant ni pédales de frein, ni accélérateur.

Sa vitesse est limitée à 40 km/h.

Elle met l’accent sur un design tout en rondeurs pour rassurer les gens.

La direction et les freins sont redondants. Si une panne arrivait, le second système prendrait immédiatement le relais.

Google va produire une centaine de prototypes qui eux auront des « contrôles manuels ».

Google n’a pas l’intention de se lancer dans la production d’automobiles, et cherche des partenaires.

Sergey Brin, le président de Google, pense que la voiture autonome sera prête d’ici 2017. Urmson vise 2017-2020.

Cela nous semble très optimiste pour une voiture qui n’a encore jamais été testée dans des conditions neigeuses, et qui malgré le nombre de kilomètres parcourus n’a pas connu beaucoup de routes différentes.

On aimerait savoir ce qu’il entend par contrôle manuel, car l’économie du volant, des pédales de frein et d’accélération, laisse l’utilitaire à la merci totale de l’électronique, ce qui ne rassure pas et fait craindre pour la sécurité des utilisateurs, et les déresponsabilise alors même qu’ils seront légalement responsables de tout incident.