Moins de trois ans après son acquisition, Alphabet veut se débarrasser de Boston Dynamics

La maison mère de Google, Alphabet, racheta Boston Dynamics, une entreprise spécialisée dans la robotique, fin 2013. À l’époque, Andy Rubin, ancien chef de la division Android et vice-président de l’ingénierie de Google, montait la division robotique et avait recruté des centaines d’ingénieurs spécialisés.

Mais finalement, Rubin quitta Google en novembre 2014, et d’après la rumeur, la division ne se remit jamais de son départ. La direction ne cessait de changer, et l’un des problèmes principaux aurait été la réluctance des cadres de Boston Dynamics à travailler avec les autres ingénieurs en robotique de Google.

Dans le compte rendu d’une réunion de novembre dernier, qui fut publié par erreur dans des forums auxquels de nombreux employés de Google avaient accès, et qui atterri chez Bloomberg, Jonathan Rosenberg, conseiller de Larry Page et en charge temporairement de la robotique, expliquait à la direction de Boston Dynamics qu’il ne pouvait consacrer plus de 30 % de son budget « à des choses qui prennent plus de dix ans », et qu’il fallait développer des revenus pour couvrir les dépenses dans les prochaines années.

Finalement, moins de trois ans après son acquisition, Alphabet veut se débarrasser de Boston Dynamics et cherche un repreneur.

L’entreprise avait pourtant récemment posté une vidéo sur YouTube qui a été vue par des millions de personnes, montrant un robot remarquablement résiliant dans un environnement hostile. Le service communication de Google aurait eu peur de l’impact potentiel négatif sur l’entreprise, une partie du public craignant que les robots ne finissent pas leur prendre leur emploi.