Aux États-Unis, le PDG d’Uber n’échappera pas au recours collectif pour fixation de prix

Le PDG d’Uber, Travis Kalanick, n’a pas réussi jeudi à faire rejeter les poursuites antitrust qui l’accusent de machination pour augmenter le prix des courses de VTC.

Le juge Jed Rakoff de la Cour fédérale de district, district sud de New York a déclaré que Kalanick doit faire face à l’accusation selon laquelle il a comploté avec les conducteurs pour s’assurer qu’ils feraient payer un prix de course calculé par algorithme, y compris les prix bondissants lors des périodes de forte demande.

Et qu’ils imposeraient l’utilisation de ces prix à tous les chauffeurs, même ceux qui auraient eu intérêt à facturer moins pour satisfaire plus de clients.

Rakoff estime que les accusations de conspiration sont plausibles, tout comme le fait qu’il ait éliminé par manipulations de prix des entreprises concurrentes comme Sidecar.

Uber n’est pas d’accord avec le jugement, et affirme que les accusations sont injustifiées et sans fondement.

Notons qu’Uber n’est pas nommée comme société défenderesse dans la poursuite.

De son côté Andrew Schmidt, l’avocat de l’accusateur Spencer Meyer affirme à Reuters* :

« En créant Uber, Kalanick a organisé une fixation des prix parmi des conducteurs indépendants qui devraient se battre sur les prix. La décision de ce jour confirme que les applications mobiles ne sont pas exemptées des lois antitrust. »

 

* Traduction : Le Diligent