Régions de la Google Cloud Platform
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Google Cloud Platform va ouvrir cinq nouvelles régions et Google lance 3 projets de câbles sous-marins

Sur le blogue de Google, Ben Treynor Sloss affirme que l’entreprise a investi dans son infrastructure, au cours des trois dernières années, la somme vertigineuse de 30 milliards de dollars – environ 25 milliards d’euros.

Google Cloud Platform

Certains résultats de ces investissements vont bientôt apparaître, avec le lancement au premier trimestre 2018 des nouvelles régions d’informatique en nuage Pays-Bas et Montréal, suivi de Los Angeles, Finlande et Hong Kong.

Sur ce point, Google Cloud Platform (GCP) tente de rattraper son retard sur le leader du secteur, Amazon, et sur Microsoft Azure, le premier fournisseur de services cloud par nombre de régions.

Au total, GCP passera de 13 à 18 régions d’ici la fin de l’année.

Une région, au sens du nuage, se compose d’au moins deux zones de disponibilité totalement indépendantes, et reliées par des connexions à basse latence, dans une même zone géographique. Une zone de disponibilité peut être constituée d’un ou plusieurs data centres, voire d’une fraction de data centre.

Chaque région est totalement indépendante des autres régions, afin de maximiser la tolérance aux pannes et la stabilité. Les clients peuvent opter pour une réplication des données et/ou des machines virtuelles sur plusieurs régions afin de se protéger d’une éventuelle catastrophe naturelle.

Câbles sous-marins

Google, qui a déjà des intérêts dans 8 câbles sous-marins, lance 3 nouveaux projets pour 2019 : Curie, Havfrue et HK-G.

Avec Curie, nommé en l’honneur de Marie Curie, Google sera la première entreprise hors opérateurs de télécoms à construire un câble sous-marin intercontinental privé. Curie reliera les États-Unis au Chili.

Havfrue, ou sirène en Danois, est un projet commun avec Facebook, Aqua Comms et Bulk Infrastructure. Construit par TE SubCom, il reliera les États-Unis au Danemark et l’Irlande.

Le câble HK-G, qui va relier Hong Kong à Guam est un projet commun avec RTI-C et NEC. Il permettra d’augmenter la résilience et la vitesse dans la zone pacifique, puisque de nombreux autres câbles sous-marins relient des capitales asiatiques et l’Australie à l’un de ces deux points.

Les trois câbles devraient être opérationnels avant la fin de l’année 2019.

Google affirme que 25 % du trafic Internet transite par son réseau. Son réseau serait supérieur à Internet et à celui des concurrents du nuage sur le plan de la sécurité, de la fiabilité et de la vitesse, avec plus de 100 points de présence et plus de 7 500 nœuds en périphérie.

 

Le réseau de Google
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