Le 10 mars 2021, un feu a détruit une partie des centres de données d’OVH à Strasbourg, dont SBG2. SBG1 fut tellement endommagé qu’il ne sera pas réparé. À la place, OVH récupère les serveurs qui peuvent être sauvés, et les nettoie, avant de les installer dans un autre centre de données.
Octave Klaba, président et cofondateur d’OVH, ne cache pas que la restauration est lente, et qu’il s’agit d’un cauchemar:
Update April,14 9pm
SBG1/E > Croix > SBG3
new 200 servers were shipped to Floor 5 which is now full. Tomorrow, we start filling Floor 3. Step by step. Yes, it’s slow. Real nightmare. pic.twitter.com/ylzMjzlEY3— Octave Klaba (@olesovhcom) April 13, 2021
Les serveurs doivent être nettoyés, puis testés, puis cela prend un temps considérable de réassembler les racks, une activité comparée à un Tetris géant.
La situation est d’autant plus compliquée qu’il faut faire avec le confinement lié à la pandémie de Covid-19, et organiser les déplacements, la restauration et l’hébergement des équipes.
Dans d’autres tweets, il affirme que tous les serveurs de SBG1 devant être transférés dans SBG4 le sont déjà, et que les transferts de SBG1 à SBG3 commencent cette semaine.
Étonnamment, le rapport d’incident n’apparaît plus sur la page d’accueil de son site.
Toutefois, dans son dernier communiqué de presse, daté du 12 avril, OVH affirme que 92 % des serveurs « métal nu » de ses clients sont disponibles, à Strasbourg ou ailleurs ; et 84 % des serveurs virtuels privés sur métal nu sont restaurés, à Strasbourg ou ailleurs.
Pour le nuage public, 99 % des services de stockage auraient été remplacés, à Strasbourg ou à Roubaix, ainsi que 86 % des instances des clients, remplacés à Strasbourg ou à Gravelines.
Enfin, pour l’hébergement du nuage privé, 79 % des services sont restaurés, à Strasbourg ou ailleurs.
Si le travail de reprise d’activité est titanesque, on peut imaginer que la situation des clients dont les services sont toujours indisponibles après 6 semaines, est critique, voire finale.