L’OPA hostile de Musk sur Twitter ne soulève pas l’enthousiasme des actionnaires

Le CEO de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, a vraisemblablement violé la loi américaine en annonçant trop tard sa prise de position dans Twitter.

Quelques jours après avoir refusé d’entrer dans son conseil d’administration, il annonçait une offre de rachat hostile du réseau social.

L’offre de 54,20 dollars par action de Twitter, alors que son cours s’élevait à 48 dollars avant l’annonce, n’est pas considérée comme une prime par les analystes.

Une raison de plus qui suscite leur scepticisme : Twitter aurait aussi des défenses contre les rachats hostiles, et son conseil d’administration n’y serait pas favorable.

Comme ils ont nommé son CEO actuel, Parag Agrawal, en novembre, ils ont sans doute confiance en son plan de relance.

Vendredi dernier, le New York Post affirmait que le fonds d’investissement Thomas Bravo travaillait sur une offre concurrente.

Lundi, le Wall Street Journal reportait que le fonds d’investissement Apollo Global évaluait le soutien qu’elle pouvait apporter soit à l’offre de Musk, soit à des offres tierces.

Depuis, des spéculations sur la chaîne de télévision CNBC qu’il n’y aurait pas d’offre alternative, ont fait chuter le cours de l’action de Twitter de 3 %.

Les investisseurs de Tesla boudent aussi : le cours de son action a perdu près de 10 % depuis que Musk a dévoilé sa prise de position dans le réseau social.