Samsung Electronics investi 4,1 trillions de wons (2,85 milliards d’euros) pour mettre à jour les lignes de production de dalles OLED de sa filiale Samsung Display d’Asan, à 87 kilomètres de Séoul, afin de fournir des écrans pour tablettes, ordinateurs portables et autres appareils informatiques, d’ici 2026.
Cette expansion, qui devrait se traduire par 26 000 embauches, lui permettra de doubler sa production à 10 millions de dalles OLED par an.
Le géant coréen parie que les écrans OLED finiront par devenir aussi populaires pour les tablettes et les ordinateurs portables qu’ils le sont actuellement pour les mobiles et les télévisions haut de gamme.
À cette occasion, Yoon Suk Yeol, le président de la Corée du Sud, s’est déplacé sur le campus d’Asan pour célébrer cet investissement de taille.
Il marque la première étape d’un plan ambitieux : attirer plus de 550 trillions de wons (382 milliards d’euros) d’investissement dans le secteur privé dans six industries de pointe, d’ici 2026.
La Corée du Sud doit à la fois faire face à la concurrence accrue de la Chine dans la haute technologie, et du ralentissement global soudain pour les semi-conducteurs, après plusieurs années de pénuries.
Comme les États-Unis et l’Union européenne, la Corée du Sud s’est dotée d’une loi d’investissement dans les semi-conducteurs, « Korean Chips Act », qui offre 15 % de rabais fiscaux pour les investissements des grandes entreprises, contre 8 % jusque-là, et jusqu’à 25 % pour les PME.
Contrairement à certains de ses compétiteurs coréens et internationaux, Samsung a confirmé en janvier que ses dépenses d’investissements dans les semi-conducteurs resteront au niveau de celles de 2022 : 39 milliards d’euros.