Dans un courriel aux employés d’Epic Games, Tim Sweeney, leur CEO, annonce la suppression de 16 % de l’effectif, soit environ 830 postes, la cession de Bandcamp à Songtradr, et l’indépendance de SuperAwesome, son unité de publicité numérique.
Les indemnités de licenciement seraient généreuses : six mois de salaire de base, six mois de participation aux soins médicaux dans certains pays, et la possibilité d’accélérer le calendrier d’acquisition des options d’achat d’actions jusqu’à la fin de l’année 2024 et deux années supplémentaires à partir d’aujourd’hui pour l’exercice des options.
Aux États-Unis, Epic Games propose d’acquérir toute participation aux bénéfices non acquise dans le cadre de leur plan de retraite 401k. Elle fournira également des avantages, notamment des services de transition de carrière et une aide à l’obtention d’un visa, dans la mesure du possible.
Sweeney justifie cette mesure drastique par l’essoufflement de sa franchise principale, Fortnite, et la nécessité de réduire les coûts pour parvenir à l’équilibre financier.
Seul un tiers des licenciements s’effectuera dans les équipes de développement. Le CEO maintient son objectif de devenir une entreprise leader dans le domaine du métavers, pour lequel Epic Games a levé deux milliards de dollars de financement.
À ce jour, le métavers reste un fantasme d’eldorado financier, sans réalité économique, comme l’a également constaté Facebook, renommé Meta il y a deux ans pour marquer son objectif dans le métavers, qui lui coûte des milliards chaque trimestre.