Si le chiffre d’affaires du conglomérat japonais de technologie SoftBank Group augmente de 1,4 % au premier semestre 2023, terminé le 30 septembre, pour atteindre 3 227 milliards de yens (20 milliards d’euros), sa perte nette bondit à 1 409 milliards de yens (8,71 milliards d’euros).
Des résultats accueillis par une chute d’environ 5% du cours de son action à 19,70 $.
Alors que le groupe a obtenu 5,1 milliards de dollars de la vente de 10 % de ses parts d’Arm Holdings, lors de son introduction sur la Bourse du Nasdaq le 14 septembre, il comptabilise des pertes sur de nombreux autres investissements, dont Alibaba et son SoftBank Vision Funds (SBVF).
Le second semestre pourrait être encore pire : lundi, WeWork a déposé son bilan aux États-Unis. Au total, la jeune pousse a perdu près de 14 milliards de dollars. SoftBank est non seulement son premier actionnaire, mais aussi son plus grand créditeur.
Pour SoftBank Group, la perte directe liée à WeWork devrait atteindre 10 milliards de dollars (9,3 milliards d’euros).
Et si l’on considère la capitalisation boursière d’Arm, d’environ 55 milliards de dollars, SoftBank a surpayé de plus de 16 % la participation de 25,1 % rachetée au SBVF.
Le groupe devrait en revanche profiter du yen faible, voire du stimulus de 13 trillions de yens (80 milliards d’euros) du Japon pour freiner l’inflation.