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Mainframe: IBM positionne le z14 sur le chiffrement

IBM dévoile le z14, sa nouvelle génération de mainframes, en remplacement du z13 de 2015.

Le z14 se positionne comme meilleure solution de chiffrement systématique de données – 12 milliards de transactions chiffrées par jour – afin, par exemple, d’entrer en conformité avec le règlement général sur la protection des données (GDPR) de l’Union européenne, ou pour le développement des services de blockchains.

La tarification des conteneurs a été simplifiée et rendue plus transparente. Elle serait compétitive comparée aux services d’informatique en nuage et aux environnements x86 sur sites.

Concrètement, le silicone qui a été affecté au chiffrement a été multiplié par 4 par rapport à la génération précédente de puces, ce qui multiplierait les performances cryptographiques par 7.

La capacité de mémoire vive maximale est triplée à 32 téraoctets, comme la vitesse des entrées sorties. La latence de réseau de stockage aurait été divisée par 10 par rapport au z13.

Le dernier microprocesseur d’IBM, fabriqué en 14 nm et cadencé à 5.2 GHz, serait le plus rapide du marché. Il conférerait au z14 des performances 35 % supérieures à celles du z13.

IBM présente ensuite une série de résultats, qu’on prendra avec le plus grand scepticisme, avec des explications et des méthodologies qui ne sont pas disponibles, tout comme des études qui ne sont pas liées.

Avec des affirmations telles que « [Le chiffrement] est 18x plus rapide comparé à des systèmes x86 (qui aujourd’hui ne se concentrent que sur des parties limitées des données) et pour juste cinq pourcents du coût de solutions x86 comparées. »

Sans que l’on sache de quel type de système ou de solution x86 on parle, quelle méthodologie a été utilisée, quelles optimisations ont été exploitées, et ainsi de suite.

Le mainframe est le dernier bastion d’IBM, avec des clients prestigieux dont l’informatique ne brille pas toujours par la créativité, comme les banques, les assurances, les compagnies aériennes, qui ne se risquent pas à porter leurs applications critiques en Cobol ou en PL/I vers des architectures plus modernes.

Il s’agit d’un marché de remplacement, sur le déclin, qui contribue de façon disproportionnée au résultat d’IBM : moins de 25 % du chiffre d’affaires pour plus de 40 % des bénéfices (estimation).