En 2017, le cours de la cryptomonnaie Bitcoin a été multiplié par plus de 13, pour atteindre le montant astronomique de 20 000 dollars en décembre 2017.
Un mois après, le cours frôle avec les 6 000 dollars.
Les autres monnaies virtuelles ne se portent pas mieux, avec une baisse de 19 % lundi du cours de l’Ethereum, la deuxième monnaie virtuelle la plus importante en valeur, et celui du Ripple, troisième monnaie, diminuait de 14 %.
Une chute qui n’est probablement pas terminée, un ensemble de facteurs ayant refroidi l’exubérance de certains spéculateurs :
- De plus en plus de nations interdisent les monnaies virtuelles, limitent leurs champs de commercialisation, ou imposent la levée de l’anonymat ;
- Des grandes banques comme JPMorgan Chase, Citygroup ou Lloyds Banking ont interdit ces derniers jours l’achat de Bitcoin par carte de crédit, de peur d’être tenus pour responsables en cas de chute du cours de ces monnaies ultra-volatiles ;
- Lundi, le Ministre des Finances de l’Inde a annoncé qu’elle allait rendre les monnaies virtuelles illégales dans le cadre de ses systèmes de paiements, et qu’elle allait réguler les échanges de cryptomonnaies ;
- Des pirates ont dérobé près de 430 millions d’euros en monnaie virtuelle NEM sur l’échange Coincheck il y a deux semaines ;
- Facebook n’aceppte plus de publicités sur les cryptomonnaies;
- La commission des services financiers du Sénat des États-Unis va prochainement tenir une audition pour discuter des monnaies virtuelles avec les régulateurs de marché SEC (Bourse) et CFTC (commodités) ; Le Sénat souhaite également criminaliser la dissimulation de cryptomonnaies pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement des groupements terroristes.