Google employees hold signs during a walkout to protest how the tech giant handled sexual misconduct in Mountain View, California, on Nov. 1, 2018. MUST CREDIT: Bloomberg photo by Michael Short

Google va améliorer sa gestion des harcèlements sexuels

Sundar Pichai, le CEO de Google, a annoncé des changements de la politique interne afin d’adresser les demandes de ses employés.

Ces derniers sont choqués par la façon dont Google traite les affaires de harcèlement sexuel, et ont même organisé des grèves la semaine dernière, de Tokyo à San Francisco, ce qui est très rare. En particulier, l’inventeur d’Android serait parti de Google avec une prime de départ de 90 millions de dollars alors qu’il était accusé de harcèlement sexuel.

Les changements sont détaillés dans un plan d’action de trois pages.

Les principaux sont :

  • La fin de l’arbitrage forcé pour les cas individuels ;
  • Les canaux de communication seront regroupés sur un unique site, avec un support en direct ;
  • Les victimes pourront être soutenues par une personne ;
  • La formation sur le harcèlement sexuel sera revue et étendue ;
  • Plus de granularité dans les enquêtes sur les harcèlements sexuels et sur leurs aboutissements ;
  • La diversité, l’inclusion et l’équité pèseront plus dans les OKR – métriques ‘objectifs et résultats clés’ des évaluation par les dirigeants.

Ces mesures sont appréciées par les employés, mais ne répondent pas à toutes leurs attentes.

Ils reprochent à Pichai de ne pas avoir invité les stagiaires et les contractuels à la séance de présentation, alors qu’ils représentent 50 % de la main-d’œuvre de Google.

Ils constatent que Danielle Brown, en charge de la diversité, n’est toujours pas sous la direction directe de Pichai.

Enfin, les employés reprochent à Google l’inégalité des traitements, ce que conteste vivement la direction, qui affirme qu’une femme reçoit 99,7 % du salaire d’un homme en moyenne.