Jay. Y. Lee, héritier de Samsung, arrêté à Séoul le 18 janvier 2018 pour corruption
Jay. Y. Lee, héritier de Samsung, arrêté à Séoul le 18 janvier 2018 pour corruption

Le vice-président de Samsung retourne en prison

L’héritier de Samsung, Jay Y. Lee (dont le nom est également retranscrit comme Lee Jae-yong), est condamné à 30 mois de prison pour corruption, une terrible défaite pour le groupe, qui tente de faire oublier le scandale de ses relations particulièrement chaleureuses avec le pouvoir.

En février 2027, Jay Y. Lee fut arrêté et emprisonné pour corruption, parjure, détournements de fonds, recels, et transferts illégaux d’actifs à l’étranger.

Le vice-président aurait donné 43 milliards de wons (35 millions d’euros) à Choi Soon-sil, une amie de la présidente de la Corée du Sud Park Geun-hye, en échange du support du gouvernement pour sa succession à la direction de Samsung.

Il fut condamné à cinq ans de prison en août 2017, et y resta un an avant que la Cour d’appel de Séoul annule certains éléments de sa conviction et réduise sa peine à deux ans et demi.

En 2019, la Cour suprême annula la décision de la cour d’appel et exigea un nouveau procès.

Il fut inculpé en septembre 2020 de fraude à l’occasion d’une fusion en 2015 qui fit de lui l’héritier apparent de l’empire Samsung, mais au détriment, d’après la justice, des actionnaires.

Le temps qu’il a déjà servi compte pour sa dernière peine. Il devrait sortir de prison avant la mi 2022, mais pourrait y retourner pour cette seconde affaire de fusion. La Cour a également confirmé la semaine dernière la peine de 20 ans de prison de Park Geun-hye.

Suite à cette annonce, le cours de l’action de Samsung Electronics a perdu près de 3,5 %.

Pour un professeur émérite d’économie cité par Bloomberg, la peine serait excessive et pourrait se retourner contre le gouvernement, vu l’importance de Samsung pour l’économie coréenne.