Le milliardaire fantasque a lancé un sondage dimanche : « Devrais-je démissionner en tant que patron de Twitter ? Je me conformerai aux résultats de ce sondage. »
57,5 % des répondants ont répondu par l’affirmative.
17,5 millions de personnes ont participé. Comme le sondage était publié sur son compte personnel, qui compte plus de 100 millions de fans, les répondants sont largement acquis à sa cause.
Mais même s’il démissionne de Twitter, il en restera le propriétaire. Tout nouveau patron devra lui rendre des comptes, et tout effort pour stabiliser le réseau social pourrait être perturbé par ses tweets ou ses ordres.
Musk a encore prouvé ses talents de microgestionnaire, en interdisant* d’insérer des liens vers des plateformes concurrentes dans les tweets, comme Mastodon ou Facebook.
Un jour après le tollé, la nouvelle directive disparaissait.
La gestion de Twitter par Musk est catastrophique : les statistiques semblent indiquer que les annonceurs publicitaires ont déserté le réseau social en décembre.
Après avoir reconnu qu’il avait surpayé pour Twitter, Musk cherche maintenant à séduire des actionnaires prêts à payer au même prix que lui les actions…
Musk a tant vendu d’actions de Tesla pour financer l’acquisition du réseau social, que le cours de l’action du constructeur automobile a chuté. Des investisseurs acquis à sa cause, mais inquiets qu’il passe tout son temps chez Twitter, demandent pour la première fois qu’il change d’attitude, voire démissionne son poste de CEOde Tesla.
Gene Muster de Loup Ventures par exemple, un optimiste de la première heure confie à CNBC: **
« Elon est la marque de Tesla. Il doit se ressaisir. Il a fait plusieurs fois l’erreur de s’emporter et il doit renforcer son message. »
* Une copie d’écran de la nouvelle politique de censure de Twitter, retirée un jour plus tard:
** Traduction: Le Diligent