SnapChat, l’appli de messagerie éphémère censée apporter un minimum de confidentialité, et populaire avec les adolescents, n’a jamais cumulé que les pertes, en dépit d’une valorisation de dix milliards de dollars par ses derniers investisseurs.
Aujourd’hui, l’entreprise, dirigée par Evan Spiegel, 24 ans, se prépare à la difficile phase de création de chiffre d’affaires, avec un objectif lointain de bénéfices.
Pour cela, elle vient de débaucher Imran Khan, l’ancien directeur de l’Internet banking du Credit Suisse, en tant que chef de la stratégie. Khan a été analyste financier chez J.P Morgan Chase & Co, puis chez Credit Suisse, et a développé des contacts avec de nombreuses start-up asiatiques, qu’il a par la suite conseillées pour leur introduction en bourse, comme Alibaba et Weibo.
Tencent, l’un des géants chinois de l’Internet, propriétaire de l’appli de messagerie WeChat, est l’un des investisseurs de SnapChat.
Khan rejoint ainsi deux anciens de Facebook, Emily White, devenue directrice opérationnelle de SnapChat, et Mike Randall, devenu vice-président en charge des alliances marketing et affaires. SnapChat chercherait son premier directeur financier.