Microsoft annonce la disponibilité générale de Windows 365, son service de PC dans le nuage, auquel on peut avoir accès avec un PC, une tablette voire un téléphone portable sous Windows, Android ou iOS – et bientôt Linux – avec l’application Bureau à distance. Il suffit même d’un appareil compatible avec HTML 5 pour accéder au client web, comme un Raspberry Pi.
Il nous semble toutefois illusoire d’utiliser un iPad ou un téléphone pour une utilisation prolongée.
Le bureau en tant que service (DaaS) est disponible en deux versions : Windows 365 Business pour les PME et Windows 365 Enterprise pour les grandes entreprises.
La première est limitée à 300 utilisateurs et le service est géré en ligne.
La deuxième nécessite la possession de licences pour Windows 10 Entreprise ou Windows 11 Entreprise, Microsoft Endpoint Manager et Azure Active Directory P1.
Elle offre les possibilités additionnelles de gérer le service avec Microsoft Endpoint Manager, d’utiliser les licences Microsoft existantes et de choisir tout nombre d’utilisateurs à ajouter.
On peut choisir parmi 12 configurations, de 21,90 € HT en version Business par utilisateur par mois pour un PC avec un processeur virtuel, 2 Go de mémoire et 64 Go de stockage, à 147,50 € HT par utilisateur par mois pour 32 Go de mémoire, 8 processeurs virtuels, et 512 Go de stockage.
Les organisations qui utilisent un PC avec Windows 10 Professionnel pour accéder à un PC virtuel bénéficient d’une remise jusqu’à 16 %.
En version Enterprise, les prix sont les mêmes que pour une organisation utilisant Windows 365 Business avec les 16 % de réduction.
Ces prix sont légèrement inférieurs à ceux de AWS.
Microsoft ne détaille pas si un processeur virtuel est composé d’un ou deux fils d’exécution.
L’intérêt d’un tel service nous semble incertain, surtout si les entreprises exploitent déjà de nombreux logiciels en tant que service tels qu’Office 365, qui réduisent déjà fortement les coûts opérationnels et de soutien technique d’un service informatique, et sont déjà censés être sécurisés.